Avis sur Pillars of Eternity :
- Chouette, un jeu qui tourne en natif sous Linux. - Le jeu est peu gourmand en ressources. Visuellement, je n'ai pas l'impression d'une montée en gamme par rapport à Baldur's Gate ou Neverwinter Nights. - L'histoire principale suscite peu d'attrait et d'incitation à la poursuivre. Elle s'amorce sur un événement étrange qui laisse présager du mystère, censé donner un objectif au jeu. Mais ça reste assez flou : on doit remonter la piste d'un personnage et sa clique, sans trop savoir pourquoi on le piste (les options de dialogue nous laissent d'ailleurs arbitres du pourquoi, et ça ne va pas très loin). Ca ne nous tient pas vraiment en haleine, il n'y a pas de tension. - Les dialogues sont chiants. Le personnage le plus chiant est sans doute Durance. Les dialogues sont difficiles à comprendre, je n'aurais peut-être pas dû les laisser en anglais car ça augmente le risque de louper des éléments de compréhension. Certains personnages sont un peu plus terre à terre, mais la plupart ont du mal à nous mettre dedans, et toujours pas au coeur de l'intrigue. Difficile presque de détacher les sujets de fond de ces dialogues perchés, souvent relatifs à leurs croyances (divines comme Durance, politiques et de société comme Pelegrina ou la question des animancers). Ils nous sont délivrés en surdose, ce qui donne envie de les lire en travers, et sans cohésion avec le reste de l'histoire. - L'univers possède un folklore ordinaire du genre. L'élément original c'est la capacité de voyance du personnage principal. - Le jeu s'améliore un peu si l'on s'aventure dans les extensions White March, des interactions un peu plus poussées, des dialogues moins évasifs, donc une immersion un peu meilleure. Les quêtes arrivent en masse dès qu'on met un pied dans le bled, donc de façon assez peu naturelle, mais les mini-aventures dans lesquelles elles engagent sont sympas.
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