Petit travail accompli, que j'avais entamé il y a un certain temps déjà, et que j'ai terminé pendant les fêtes de nohell, il s'agit simplement de tagger les P2P dans
notre wiki.
Parmi les étiquettages utilisés sur le wiki, on trouve :
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réseau: le nom du réseau/protocole sur lequel le P2P opère
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système: les systèmes d'exploitation sur lequel le logiciel est disponible
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type: qui indique s'il s'agit d'une page wiki consacrée au protocole réseau dans sa généralité (expl: le réseau BitTorrent), ou du client (expl: Deluge). Parfois, c'est les deux à la fois. Les noms des pages wiki qui concernent uniquement un réseau sont suffixés du nom "réseau".
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licence: s'il s'agit d'un logiciel libre ou propriétaire, ce qui s'applique aussi aux protocoles.
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propriété: une caractéristique du P2P lorsqu'il ne s'agit pas d'un logiciel de partage de fichiers au sens strict, ou qu'il a une qualité particulière (expl: anonymisant)
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environnement: un indicateur pour dire si le logiciel utilise un environnement particulier (expl: web, java...)
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prix: car certains logiciels sont proposés en version gratuite ou commerciale
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statut: pour indiquer si le logiciel est en développement actif, ou bien s'il est en léthargie.
Toutes les fiches ne sont pas renseignées scrupuleusement mais le plus gros est fait.
Bien sûr, ces tags n'auraient pas d'utilité si vous ne pouviez pas rechercher des P2P en fonction d'eux, c'est pourquoi un formulaire de recherches est mis à disposition dans la page
:p2p: du wiki
Il est aussi possible de cliquer directement sur un tag pour faire apparaître toutes les pages utilisant ce tag.
J'ai profité de mon élan pour aussi remettre au goût du jour ceux qui apparaissent dans le coin supérieur droit de la page d'accueil de notre site. Je n'y ai laissé que ceux qui, de mon point de vue, méritent attention.
Je vais d'ailleurs vous faire part de ma logique de classement...
Transmission, le client bittorrent, est remonté en tête, car on le trouve sur toutes les plateformes même androïd, et que sa simplicité et sa popularité me font penser qu'il ne vous posera aucun problème si vous souhaitez télécharger sur le réseau BitTorrent.
Deluge est redescendu, car ces derniers mois j'y ai relevé quelques bugs qui affectent l'utilisation, ce qui me fait penser qu'un peu d'entretien lui ferait du bien, ce qui n'est pas facile je l'admet.
rTorrent, car l'outil est encore d'usage sur les serveurs headless (Linux, sans interface graphique).
et
qBitTorrent, que certaines personnes aiment bien, et dont la fonction de recherche intégrée peut dépanner.
... ce qui constitue un quatuor bittorrent.
Ensuite vient
SoulseekQT, qui remporte la mise par rapport à ses frères de réseau (Museek et Nicotine), pour le réseau de téléchargement spécialisé dans la zik alternative.
I2P, qui est l'un des projets à sérieusement envisager si l'on cherche un réseau anonymisant. J'évoque dans sa page qu'I2P est disponible en deux versions : la plus commune, en Java, et une autre implémentation nommée
i2pd écrite en C++ qui n'effectue que le routage. J'avoue que cette seconde option m'intéresse davantage car moins lourde et qu'on peut la coupler avec ce que l'on souhaite derrière. Les deux sont packagées dans Debian.
Freenet, parce qu'ils ont effectué une refonte de leur site depuis ma dernière visite (qui doit dater...), mais aussi que leur
page de nouvelles montre que le projet est encore assez actif.
Tribler, car encore une fois je me suis laissé séduire par leur site web, et qu'ils emploient les grands moyens depuis qu'ils intègrent Tor pour faire du streaming via BitTorrent, et que le logiciel a l'air plutôt soutenu.
Dat, l'un des P2P fraichements arrivés, encore pas facile à cerner, malheureusement écrit en Node.js, que j'aurais aimé creuser et pouvoir comparer à BitTorrent.
Scuttlebutt, car en cette vague de changements de paysages dans les réseaux sociaux, un nouveau venu est le bien venu et qu'il faut essayer.
GNUNet, car
une conférence sur ce logiciel a été donnée au Hack.lu (mi-octobre 2018), qui témoigne en somme que "Ok, avant ça fonctionnait pas, mais maintenant ça commence à être utilisable et ça peut être l'heure de tester". Pour rappel, GNUNet est une véritable plateforme, un kit pour développer des logiciels qui exploitent le réseau anonymisant.
IPFS et
Tahoe-LAFS, où là je nage, mais j'en retiens qu'il s'agit de solutions de stockage distribué, et que ça peut valoir le coup de s'y intéresser
Peersm, qui propose la même chose que Tribler, mais directement dans le navigateur. Le projet étant le fruit d'une personne, il donne l'impression d'être moins fignolé que Tribler, mais ce n'est peut être qu'une question d'apparence... et de marketing.
Popcorn Time, je n'ai pas revérifié ce que pouvait offrir son meilleur fork, mais je soupçonne qu'il emballera plutôt les anglophones, faute d'avoir un site indexeur francophone qui tienne la route.
Et enfin
Zeronet, solution pour du web décentralisé donc proche de Freenet, sur laquelle je ne me suis pas vraiment penché, mais qui avait un peu de hype.
... Et j'en oublie, d'ailleurs notre wiki a aussi une page
Autres où je range les noms des P2P les moins connus et les plus difficiles à appréhender.
Voilà, j'aurais aimé pouvoir orienter un peu plus, mais tester ces logiciels et les renseigner demande un certain investissement, que je vous confie si vous en avez le temps et l'envie

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