D'abord, si tu parles de la Hadopi, globalement elle ne représente pas un "risque".
cf: bilan des peines assignées :
http://wiki.p2pfr.com/faq/quels-sont-le ... #en_franceTu risques surtout de recevoir des courriers, voire plusieurs, mais les probabilités à ce que cela mène à une sanction sont très faibles.
Ensuite, l'interlocuteur habituel de la Hadopi, c'est les FAIs situés sur le territoire français, pas les fournisseurs de seedboxes (qui peuvent être localisés n'importe où). Donc peut-être que ce simple fait est dissuasif pour qu'ils transmettent le courrier.
Après, il suffit que le prestataire localisé à l'étranger s'en foute ou subisse un coup de pression pour qu'il collabore auprès de n'importe qui (donc auprès de la Hadopi) et fournisse les logs.
Mais je ne pense pas que la Hadopi pratique cela, et qu'elle se cantonne aux scénarii simples.
Et dernièrement, la Hadopi a montré qu'elle pouvait s'inscrire sur un tracker à inscription ouverte (les usagers de T411 recevaient des courriers). Mais je doute qu'elle soit en quête active de places sur les trackers à accès plus restreints.
En gros, la Hadopi surveille les réseaux qu'elle considère populaires, et un réseau populaire est généralement un réseau qui ne pose pas de grosse barrière à l'entrée.
Donc oui, les trackers publics sont très susceptibles d'être surveillés par la Hadopi, mais la machinerie étant enrayée, les risques sont presque inexistants.
Le rôle des lettres de la Hadopi est "pédagogique" : faire peur aux internautes pour qu'ils arrêtent de télécharger.