La technologie "Live" sera soumise à brevet.
https://torrentfreak.com/bittorrent-s-b ... ol-130326/Citer:
Bram Cohen explains that the patent is in no way going to restrict user’ access to the new protocol, quite the contrary. BitTorrent Live will be available to end users for free, and publishers who are using the service and hosting it on their own will not be charged either.
Mais oui mais oui, on mettra la technologie "for free".... Au lieu de nous rassurer, cette seule phrase annonce qu'aucun logiciel libre ne pourra implémenter ce protocole.
Le BitTorrent officiel prend un virage nauséabond. En fait, c'était déjà le cas avant, mais c'est encore plus flagrant depuis l'existence de BitTorrent Inc. Ils ont racheté µtorrent et l'ont pourri, et maintenant, ça, donc un protocole breveté.
Il est difficile de mesurer l'impact qu'un brevet a sur les logiciel libres.
http://www.debian.org/reports/patent-faqD'abord, savoir que le fair-use n'est pas applicable:
Citer:
Le droit des brevets ne fait pas d'exception pour l'«usage loyal». Ainsi des créations indépendantes, en vue de recherche ou des ingénieries inverses pour des raisons d'interopérabilité ou d'éducation ne sont pas des défenses contre des allégations de contrefaçon de brevets.
Point plus optimiste:
Citer:
J'ai entendu dire que distribuer du code source est plus sûr que distribuer du code compilé. Est-ce vrai ?
Oui. Distribuer du code source est probablement plus sûr que de distribuer des binaires pour plusieurs raisons. Premièrement, le code source, comme la divulgation du brevet elle-même, montre comment l'invention fonctionne, au lieu d'être l'invention elle-même. Si du code source seul peut enfreindre un brevet, il est difficile de comprendre comment distribuer des photocopies du brevet lui-même ne l'enfreindrait pas.
(...)
De plus, comme mentionné ci-dessus, la responsabilité pour contrefaçon de brevet peut être imposée quand on permet à quelqu'un de contrefaire un brevet ou quand on l'incite à le faire. Mais les exigences en matière de connaissance et d'intention sont plus strictes dans les cas de responsabilité secondaire. Puisqu'un utilisateur doit d'abord compiler le code source et installer le logiciel pour contrefaire un brevet, il est probable qu'un tribunal ne considèrera pas une communauté comme responsable d'incitation ou de contribution à la contrefaçon.
Bon c'est bien mais je reste sur ma faim...