Ou comment l'application systématique et la gestion informatique du droit d'auteur est par définition et étymologiquement "injuste". C'est dit, on ne peut pas se passer du volet judiciaire pour appliquer des lois en rapport avec le droit d'auteur, d'autant plus quand la notion de droit d'auteur elle-même est fluctuante, discutée, réfléchie...
La preuve par l'exemple: la puissance symbolique de l'affaire est élevée, Sony Pictures a fait retirer un film indépendant réalisé par la fondation Blender et sous licence Creative Commons (
source). Ce court métrage fait partie d'une série d'autres films promotionnels et financés par les dons de particuliers, d'entreprises et d'associations intéressés par le travail de Blender (
aller plus loin).
Un événement qui montre deux choses, d'abord la faiblesse des mouvements de droits alternatifs qui ont vu le jour par nécessité sur internet; il y a
la loi et son
application, l'espace entre les deux laisse toujours place au
moyen vulnérable aux influences (lobby), aux pressions (politique) ou autre. Ensuite, l'épisode montre que l'erreur (car je fais crédit à Sony d'une simple erreur) a des conséquences réelles qui s'apparentent à la censure (ou à l’abus de positions dominantes) , raison qui nous fait revenir au point d'introduction, une notice DMCA ne peut pas être pris en compte sans considération juridique, sinon elle légitime l'action de la censure dont la fin justifiera toujours les moyens.
Je n'ai aucun doute quant au fait que Blender obtiendra la remise en ligne de la
vidéo en question, mais le symbole doit être inscrit dans le marbre, comme un exemple de plus démontrant l'évolution informe du droit sur internet.
Ou comment l'application systématique et la gestion informatique du droit d'auteur est par définition et étymologiquement "injuste". C'est dit, on ne peut pas se passer du volet judiciaire pour appliquer des lois en rapport avec le droit d'auteur, d'autant plus quand la notion de droit d'auteur elle-même est fluctuante, discutée, réfléchie...
La preuve par l'exemple: la puissance symbolique de l'affaire est élevée, Sony Pictures a fait retirer un film indépendant réalisé par la fondation Blender et sous licence Creative Commons ([url=http://www.blendernation.com/2014/04/05/sony-blocks-sintel-on-youtube/#utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+Blendernation+%28BlenderNation%29]source[/url]). Ce court métrage fait partie d'une série d'autres films promotionnels et financés par les dons de particuliers, d'entreprises et d'associations intéressés par le travail de Blender ([url=http://torrentfreak.com/sony-blocks-creative-commons-movie-with-bogus-dmca-takedown-140406/]aller plus loin[/url]).
Un événement qui montre deux choses, d'abord la faiblesse des mouvements de droits alternatifs qui ont vu le jour par nécessité sur internet; il y a [b]la loi[/b] et son [b]application[/b], l'espace entre les deux laisse toujours place au [b]moyen[/b] vulnérable aux influences (lobby), aux pressions (politique) ou autre. Ensuite, l'épisode montre que l'erreur (car je fais crédit à Sony d'une simple erreur) a des conséquences réelles qui s'apparentent à la censure (ou à l’abus de positions dominantes) , raison qui nous fait revenir au point d'introduction, une notice DMCA ne peut pas être pris en compte sans considération juridique, sinon elle légitime l'action de la censure dont la fin justifiera toujours les moyens.
Je n'ai aucun doute quant au fait que Blender obtiendra la remise en ligne de la [url=https://www.youtube.com/watch?v=eRsGyueVLvQ&hd=1]vidéo[/url] en question, mais le symbole doit être inscrit dans le marbre, comme un exemple de plus démontrant l'évolution informe du droit sur internet.