MC Solaar, j'aimais bien avant, quand ses textes étaient assez ciselés pour qu'on se surprenne à y voir du Gainsbourg dans l'inspiration poétique de certains textes, notemment "Caroline" ou le "Nouveau Western". De même, le travail de fond sur la musique même des morceaux était sérieux. Ca pompait dur dans tous les classiques, certes, mais c'était bien fait, ça faisait bouger la tête et ça faisiat du bien au cerveau.
Mais c'était il y a longtemps
Avec le 5è As, même si on y trouve quelques bons trucs, il commence son virage dangereux vers le caca profond. Ses musiques virent vers le Doc Gynéco et ses textes ne parlent plus qu'à lui, on ne pige rien. Reniée l'époque de "Bouge de là" et "Les temps changent" ou tout le monde pouvait se retrouver dans le quotidien que peignaient les mots simples et bien sentis de quelqu'un qui n'avait pas encore oublié qu'une bonne chanson c'est d'abord celle qu'on partage. Là, il parle le chépakoi (très dur à conjuguer, ça ! Ouh là !!!).
Enfin, avec Inch'Allah, il touche le méga-fond. Il parle du cul sur une musique qui donnerait envie à un sourd de se pendreavec son sonotone. C'est tout juste bon à passer entre deux pubs sur Fun ou NRJ.
Solaar est mort !
MC Solaar, j'aimais bien avant, quand ses textes étaient assez ciselés pour qu'on se surprenne à y voir du Gainsbourg dans l'inspiration poétique de certains textes, notemment "Caroline" ou le "Nouveau Western". De même, le travail de fond sur la musique même des morceaux était sérieux. Ca pompait dur dans tous les classiques, certes, mais c'était bien fait, ça faisait bouger la tête et ça faisiat du bien au cerveau.
Mais c'était il y a longtemps :cry:
Avec le 5è As, même si on y trouve quelques bons trucs, il commence son virage dangereux vers le caca profond. Ses musiques virent vers le Doc Gynéco et ses textes ne parlent plus qu'à lui, on ne pige rien. Reniée l'époque de "Bouge de là" et "Les temps changent" ou tout le monde pouvait se retrouver dans le quotidien que peignaient les mots simples et bien sentis de quelqu'un qui n'avait pas encore oublié qu'une bonne chanson c'est d'abord celle qu'on partage. Là, il parle le chépakoi (très dur à conjuguer, ça ! Ouh là !!!).
Enfin, avec Inch'Allah, il touche le méga-fond. Il parle du cul sur une musique qui donnerait envie à un sourd de se pendreavec son sonotone. C'est tout juste bon à passer entre deux pubs sur Fun ou NRJ.
Solaar est mort !